jeudi 21 février 2008

Discussion accordée!

Il était bien certain qu’avec un commentaire comme celui de mercredi passé, j’allais en réentendre parler par ceux qui se sentaient concernés.

Au moment de la rédaction, j’étais bien certaine de ce que j’écrivais. Sûre de moi sur toute la ligne, franche et directe dans mes propos, je n’ai pas hésité une seconde à publier ce message. Ce n’est que quelques minutes plus tard, lorsque c’était officiellement diffuser sur mon blog et accessible à tous, que je me suis tout d’un coup mise à douter, nerveuse et plus du tout sûre de moi-même. Est-ce que je suis allée trop loin? Est-ce que j’ai réellement exprimé mes besoins? Qu’est ce que j’ai fait? Est-ce que ça va avoir une influence sur mes résultats scolaires? Qu’est ce qu’ils vont penser de moi, Caroline Laroche?

En bout de ligne, je n’avais pas à être nerveuse. Tout ce que j’avais écrit était vrai et c’était ce que je pensais au fond de moi. Encore aujourd’hui, après une semaine entière de réflexion, de va et vient dans ma caboche, ces propos m’appartiennent toujours. Donc … je n’avais pas à m’inquiéter, j’avais juste à me faire confiance et à faire confiance aux autres.

Faire confiance … confiance en moi …. confiance en la vie. Je n’avais vraiment pas à douter de mes propos en écrivant ce texte, car j’ai touché bien plus de points et de personnes que je le croyais. Mon but était loin d’être la porte-parole du groupe, mais cela a fait comme si. Mes propos étais en mon nom et selon mes « ressentis » par rapport au cours, ni plus ni moins. Ce n’était qu’un commentaire totalement personnel.
Mais à ma grande surprise, beaucoup d’étudiants de mon entourage ont rapidement réagi à mes propos écrits. Plusieurs m’ont partagé leur opinion qui tournait autour de celle que j’avais exprimée en ce merveilleux jour de tempête. Je n’étais donc pas seule à penser ainsi!? Y’a-t-il vraiment un problème dans le fonctionnement de ce cours? … mmm …. Est-ce que je devrais vraiment me poser la question?

J’ai finalement pu savoir ce qu’en pensait les professeurs … leurs réaction, leurs commentaires, leurs intentions, et …. encore plus! Je n’avais pas l’intention de me réexpliquer une deuxième fois devant eux, je voulais savoir ce que EUX en pensait. Notre discussion fût brève, mais concluante pour ce qui est de ma part. Je ne suis sentie écoutée personnellement, ça, y’a pas de doute. Mais en tant que collectivité, je n’ai pas ressenti la même attention. Michel et Alain étaient là pour m’aider, MOI … en tant que personne, en tant qu’individu, en tant qu’étudiante de leur groupe, en tant que Caroline Laroche. Mais je ne me suis pas sentie écoutée en tant que problème de l'ensemble du groupe.
Comme j’ai dit précédemment, plusieurs personnes se sentaient engagées à travers mes propos. Pourquoi ne pas avoir trouver une solution collective? Pourquoi ne pas avoir régler le problème tout ensemble? Pourquoi ne pas essayer avoir réunir le groupe pour connaître l’opinion de chacun sur le fonctionnement du cours?

Cette mini-révolte m’a aidé à comprendre des choses, mais surtout a réglé mon inconfort face au cours. J’y suis arrivée en agissant et en allant vers ce que j’avais besoin … des explications. Je n’ai pas l’habitude de pousser aussi loin pour simplement comprendre le fonctionnement et la nécessité d’un cours. Mais, je crois que si j’ai agi ainsi, c’est qu’il était nécessaire de le faire ainsi. Le but du cours n’était vraiment pas clair! Est-ce que acceptable que l’essence d’un cours soit autant nébuleuse? Est-ce normal d’être écouter et comprise qu’en agissant de la sorte? Avons-nous besoin de pousser trop loin pour savoir et comprendre?

Personnellement, j’ai agi, donc j’ai compris. Mais les autres qui sont dans la même situation que j’étais et qui n’agissent pas, par gêne ou crainte, qu’adviendra t-il d’eux? Ils sont inconfortables, ils n’osent pas, ils ne parlent pas, ils endurent, ils ne s’expriment qu’avec leurs collèges proches et ils réussissent le cours sans avoir dit un mot … sans avoir changer … sans avoir évolué! N’est-ce pas la mission du cours? Est ce que le rôle du prof d’offrir son aide? Ou bien, est ce que le rôle de l’élève responsable d’aller chercher de l’aide lorsque qu’il lui faut?

Pour l’instant, je ne crois que la situation va faire avancer les choses. JE me suis exprimée, J’ai été écouté, NOUS avons a discuté, J’ai conclu, J’ai modifié MA mentalité …. MOI, NOUS, MOI!!! Tout cela … toutes nos explications restent entre nous. À quoi ont-elles servi si elles n’ont qu’aider qu’une seule personne ….

J’espère qu’ils n’espèrent pas que je fasse passer le message à toute la classe!!?! Désolé, mais je n’ai pas l’intention de faire un speech sur ses vouloirs et ses désirs devant tout le monde! C’est loin d’être dans ma liste de mes vouloirs pour ce cours! ;)

Avec le texte de la semaine dernière, mes intentions n’étaient pas de changer le fonctionnement du cours, mais de mieux le comprendre personnellement et de réussir à bien m’intégrer au reste du groupe … mieux m’approprier le projet collectif. Si mon texte a touché autant de personnes à la fois, c’est que tous ses gens on le même désir que moi, celui de comprendre. J’ai compris au fil du temps, avec ma tête, mes réflexions, celles des autres étudiants, les commentiares des profs, le commentaire d'Annie, mais eux qui n'ont pas eu toutes ses informations, ont-ils compris quelque chose?

Je ne crois pas que c’est la discussion que j’ai eu avec les profs qui m’a fait le plus comprendre ce que je réalise maintenant. C’est le temps et la réaction des autres élèves qui m’en a appris et qui m’en a dit. Le temps de prendre du recul et de repenser à tout ça, le temps de réflexhir et de faire réfléchir les autres. Le temps de repenser à ma tâche dans ce projet et celles des autres … repenser à mes vouloirs …. repenser à mon désir … repenser à mes agirs ... repenser à mes objectifs … repenser à l’énergie que je souhaite investir dans ce cours … repenser à mes apprentissage en tant que personne et non en tant qu’étudiante.

Je continue à penser que ce n’est le cadre pédagogique que je dois apprendre à vivre avec moi-même et avec les autres. Je trouve cela banal de considérer mes vouloirs dans ce cours comme des défis personnels. Mais si c’est cela la volonté du cours, je suis prête à concentrer mes énergies ainsi. Si c’est mon devoir de bien vivre, bien… il sera vite fait et bien fait!

Voilà la suite de mes « ressentis » face au cours. Ce n’est pas une conclusion, loin de là, ce n’est qu’un suivi … une évolution, pour mieux dire, de ma première idée.

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