Que dire pour conclure cette merveilleuse aventure! ;)
Pour commencer, je voudrais dire que le délai qu’il y a eu entre la toute fin du projet et mon message d’adieu pour le cours est bel et bien désiré. Je ne sais pas ce que j’aurais écrit sous le choc de la table ronde, mais croyez-moi, que vous m’aurez pas cru!
J’étais subjuguée devant les commentaires de mes collègues et de la réceptivité des professeurs. Le message des élèves était franchement clair, le cours les avait mis dans une situation inhabituelle et ils n’avaient pas du tout apprécié! Si c’était à refaire, je crois qu’il n’y aurait pas grand monde de présent au cours.
J’ai remarqué personnellement que les professeurs n’étaient pas vraiment réceptifs aux commentaires négatifs des élèves, et ça m’a agacé. On dirait qu’ils niaient que le projet ne s’était pas trop bien déroulé au début et puis que le résultat était … potable! À chaque commentaire négatif, ils revenaient avec un « oui, mais …! ». J’ai trouvé ça un peu agaçant. Ça m’a irritée de voir qu’ils ne voulaient pas voir la réalité.
Personnellement, à ce moment, j’étais loin d’être fière du résultat du projet collectif. Comme le disaient Alexandra et Marie, être un rat de laboratoire, on s’en vante pas. J’étais restée accrochée à cette image négative du déroulement du cours. Une expérience … pas plus ni moins!
Je me suis retenue de ne pas écrire la frustration qu’il y avait cette journée là à l’intérieur de moi. Je savais qu’elle n’était pas réaliste et qu’elle n’amènerait rien au projet et mon développement personnel.
Une semaine plus tard, je me permets d’écrire un p’tit quelque chose sur le projet. En y pensant plus sagement, je ne crois pas plus que ce projet mérite tous les félicitations qu’il s’est vus recevoir. Pour être franche, je suis incapable d’en être véritablement fière de cette expérience. C’est bien certain que dans l’ensemble, le résultat est intéressant. Chacun a donné du sien, et ça paraît, mais … il n’y pas que le résultat qui compte. L’attitude des gens face à l’œuvre reste impalpable. Chacun de nous était neutre face au résultat. Pourquoi!? … le déroulement du travail de l’ensemble du cours en est grandement la cause. Nous avons réalisé que si nous en aurions eu plus de la part des professeurs, nous aurions pu exploiter plus facilement nos ressources personnelles.
Contrairement à cette idée, ce que j’ai particulièrement aimé dans ce projet, c’est la liberté qui nous était donnée. Libres de faire ce que nous voulions, libres d’inventer la structure du cours, libres de gérer son temps, libres de créer… Nous devions vivre cette liberté avec une énorme poids sur les épaules, celui de devoir créer tous les 34 élèves ensemble. Ce compromis nous exigeait beaucoup de limites à notre création individuelle. Il nous a fallu quelques jours … semaines d’adaptation, mais oui … on a réussit par s’en sortir! Vers la fin, nous avions tous retrouvé notre liberté individuelle dans le groupe.
Au p’tit point qui pourrait aider pour l’année qui suit, comme l’a sagement proposé Bruno durant la table-ronde, des méthodes de travail d’équipe durant les premiers cours nous auraient sauvés la vie, du moins … allégé la tâche. Nous serions repartis avec un bagage professionnel à la main au lieu d’un p’tit baluchon fait à la main par chacun. Nous aurions pu voir, à ce moment, les forces et les faiblesses de chacun et « dealer » avec tout ça lors de la réalisation du projet. C’était l’adaptation à l’idée de faire un projet collectif qui était le plus dur à assimiler. Je crois que ce commentaire fait l’unanime. Parce que, par la suite, dès que tout le monde avait bien compris l’essence du projet, chacun travaillait comme des abeilles! Tous réunis, nous formions une véritable ruche!
Nous étions bien beaux à voir travailler. Avoir eu plus de temps, l’œuvre créée aurait été un chef-d’œuvre. Personnellement, je crois que nous aurions été capable d’en donner un p’tit peu plus, mais bon … c’est mon avis personnel.
Pour ce qui est de mon travail et de mes objectifs individuels de travail … j’ai fait de grands efforts pour les atteindre ou du moins … les améliorer. Je n’ai pas toujours trouvé ça facile, mais j’ai tenu le coup jusqu’à la fin … ce qui me surprend beaucoup!
L’esprit de travail m’inspirait pas grand chose au début du projet, mais … j’ai réussit à tracé mon chemin personnellement à travers toute cette broussaille et, je dirais même que j’ai éclairé le chemin de plusieurs de mes collègues sur mon passage. J’ai pris ma place sans empiéter sur le terrain d’un autre. Sur ce point, je suis fière de moi et je suis fière de ce que ce projet collectif m’a apporté personnellement. Grâce à lui, je me suis ouverte aux idées des autres et j’ai restreint la gêne et la censure que j’avais face à mes propos idées. Aussi, tout au long de la session, je me suis efforcée d’être plus sensible à ce qu’il se passait autour de moi (du point de vue artistique) afin de faire des liens pertinents avec le déroulement cours. Mon dernier objectif, celui de m’impliquer, mais de ne pas m’acharner au travail, s’est aussi bien déroulé. Je me suis efforcée de mettre un peu de moi-même dans le projet collectif et j’ai bien dosé l’énergie que je devais y mettre par rapport à la charge de travail qui m’était assigné durant ce projet.
Finalement, ce n’était pas si pire que ça! Par contre, si c’était à recommencer, je serais toujours aussi résistante face au projet. ;)
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2 commentaires:
Juste pour répondre à ton message sur mon blog:
Je suis parfaitement d'accord. Par contre, le chialage en question n'est pas une réaction face au système d'éducation du Québec, mais face au point de vue de 3 (ou 4) professeurs, point de vue qui aura malheureusement été assez mal accepté.
Par ailleurs, et je parle ici pour moi-même, j'en ai fait beaucoup plus hors-cours durant cette session, que durant tout les cours en 2 ans...
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