jeudi 28 février 2008

Mes NOUVEAUX objectifs de la session

OBJECTIF 1

Situation actuelle :
Le travail demandé s’exécute à l’intérieur du cours. Pourquoi ne pas élargir le « territoire » d’apprentissage à plus que la simple matière du cours?

Objectif :
M’imprégner et m’intéresser davantage aux apprentissages dans le cadre du cours.

But :
-Mieux assimiler la matière.
-Apprendre à mon rythme et à ma manière.

Moyen?
  • Curiosité intellectuelle
  • Être à l’affût des événements artistiques
  • Être ouverte d’esprit
  • Être plus sensible à ce qui m’entoure.
  • Aller chercher par moi-même l’information.

Qu’est-ce qui pourrait m’empêcher?
Obstacles :

  • Apprentissage suffisant durant les cours
  • Charge de travail élevé à l’extérieur du cours
  • Manque de temps
  • Absence d’information
  • Paresse intellectuelle

De quoi ai-je besoin?
Ma tête

Questions :
Formulé affirmativement? oui
Dépend de moi? entièrement
Réalisable? Je croirais … ben oui! ;)
Inconvénients? MMmmmmmmm … non!
Où, quand, avec qui? À l’extérieur des cours, seule
À quoi je saurai?


OBJECTIF 2

Situation actuelle :
Je m’empêche souvent de dire mes idées et/ou mes commentaires par peurs des réactions et jugements de la part de mes collègues.

Objectif :
Me faire confiance et faire confiance à mes collègues
Ne pas avoir peur des jugements et de la critique
Affronter mes peurs

But :
-Être entendue
-Pouvoir m’exprimer comme bon me semble
-Participer davantage durant les cours

Moyen?

  • Participation active durant les cours
  • Discussion en plus petits groupes
  • Expression par écrit (sur le blogue)
  • Partager mes opinions

Qu’est-ce qui pourrait m’empêcher?
Obstacles :

  • Timidité, gêne personnelle
  • Collègues parfois irrespectueux
  • Ouverture d’esprit de la part de mes collègues

De quoi ai-je besoin?
Du courage

Questions :
Formulé affirmativement? Euh … oui!
Dépend de moi? oui
Réalisable? Oui, c’est bien parti!
Inconvénients? Peut déranger mes collègues …
Où, quand, avec qui? Durant les cours et les rencontres avec mes collègues (en p’tits groupes ou collectif)
À quoi je saurai?

OBJECTIF 3

Situation actuelle :
J’en donne toujours plus de ce que l’on en demande et/ou de ce que l’on en attend. J’aime impressionner les autres, mais ce que je recherche avant tout, c’est de m’impressionner moi-même … et je peux vous dire que c’est un tout qu’un défi! Lors d’un projet scolaire, mes aptitudes et mes habilités me guident et elles me montrent jusqu’à point je peux aller. Au fur et à mesure que le travail avance, je corrige et j’améliore mon idée et ça jusqu’à le dernière minutes. Bien souvent, je suis déçue du produit à remettre, parce que je n’ai pas l’impression d’avoir tout à fait terminé mon travail. Je n’ai pas l’idée d’avoir atteint ce que j’avais en tête au tout début … la perfection.

Objectif :
Garder ce qu’il y a de bon dans cette attitude de vouloir bien faire les chose
Vouloir en donner toujours un peu plus, mais sans abus
Rejeter cette idée d’insatisfaction envers mes réalisations

But :
-Valorisation et satisfaction personnelle
-Augmenter ma confiance en soi

Moyen?

  • Réviser mes vouloirs et mes désirs pour ce cours
  • Me fixer des objectifs de travail fixes et réalisables
  • Apprendre à connaître mes limites
  • Reconnaître mes efforts et l’énergie investie durant le travail, pas que le résultat final

Qu’est-ce qui pourrait m’empêcher?
Obstacles :

  • Moi
  • Mon désir de toujours pousser plus loin = défi.

De quoi ai-je besoin?
Moi
Mon jugement
Ma volonté
Ma confiance en soi

Questions :
Formulé affirmativement? oui
Dépend de moi? totalement
Réalisable? Oui … je vois déjà un améliorable depuis le début de la session
Inconvénients? non
Où, quand, avec qui? Lors de travail, seul
À quoi je saurai?


mercredi 27 février 2008

Tout selon mes désirs ...

Après mûre réflexion individuelle et collective avec mon équipe, j'ai conclu que ça devait changer pour me sentir à ma place. Dans cette équipe de l'installation, mon idée avait été retenue et avait été automatiquement associée mon désir de création. Ce qui n'était pas vraiment la cas. Mon idée n'était qu'une simple idée parmis tant d'autres, elle n'était pas la meilleur ni la pire ... mais elle était là dans l'esprit d'inspirer et stimuler mes collègues. Maintenant, d'un point de vue extérieur, je trouve ça super que d'autres veulent récuper mon idée et créer autre chose à partir de ça à leur façon.

Aujourd'hui, je me suis fièrement joint à l'équipe attitrée à l'affiche. Au cours des deux dernières semaine, j'ai révisé mes désirs et mes vouloirs dans le cadre de ce projet. J'ai repris connaissance de mes besoin et je me suis recentralisée sur moi-même.

Faire partie de l'équipe de l'affiche me rejoind sur plusieurs points. J'ai l'impression et la sensation que cette expérience de travail m'aportera davantage autant sur le plan personnel que professionel que la charge de travail précédente.

Future étudiante en design graphique, la réalisation de concept visuel sera la partie centrale de mon travail, alors, pourquoi ne pas commencer tout de suite!?!

Je suis maintenant bien satisfaite des changements effectués.

Ce qui m'enchante le plus, c'est que l'équipe de la réalisation de l'affiche m'a très bien accueillie et que l'équipe de l'installation m'a laissé filler en douce sans blabla superflus. Merci aux deux équipes!

mardi 26 février 2008

jeudi 21 février 2008

Visite au centre MÉDUSE


J'ai adoré notre visite au centre Méduse. Je connaissais déjà quelques organismes qui y participaient, mais je n'avais jamais fait le tour complèt du bâtiment. C'était vraiment intéressant et j'aurais bien aimé en parler avec mes collègues par la suite. Il serait agréable de prendre quelques minutes au début du prochain cours pour savoir ce que les autres ont pensé de la visite. Trop long? trop court? Ennuyant? Inspirant? On pourrait décrire vite-vite notre impression en un seul mot. Juste pour dire que chacun a partagé son opinion.

Peu importe ... tout genre de critique est intéressante.

Merci de nous avoir offert et d'avoir organisé cette activité, ce fût très inspirant pour ce qui est de ma part.

La visite au centre Méduse m'a montré que la pratique de l'Art était vraiment accessible pour les artistes avec tous les ateliers et les centres d'exposition qui sont à notre disposition en étant membre. C'est complètement génial, ça me donne le goût de créer!!!

Premier vouloirs de réaliser!!! :)

La première chose que je souhaitais faire pour aider à changer mon opinion face au cours, c'est de m'enlever de la charge de travail et des responsabilité que je ne souhiatais point avoir. Dès les début des cours, j'ai été considéré comme la leader de notre sous-groupe sans nécessairement le décider.
Personnellement, je trouve que ce poste m'engage beaucoup trop dans ce cours. Ce n'Est aps que je ne veux pas m'impliquer, mais c'est que pour être leader ... il faut se sentir leader, et c'est loin d'être mon cas. Je n'aime pas avoir autant de responsabilités collectives. Je n'aime pas à avoir à prendre les dernière décision. J'ai de la difficulté à ne pas être capable de satisfaire les désirs de chacun. J'ai de la diffulté à être implquée dans quelque chose sans être engagée corps et âme. En tant que leader, j'avais l'impression de devoir m'impliquer et m'engager encore plus que je le faisais déjà. Ouff! C'est beaucoup trop pour moi ... cela me paraît être une tâche affreuse!
J'en ai donc parlé à ma collègue Alexandra qui est experte dans le leadership et qui adore l'idée d'être porte parole d'un groupe. Génial!!! Pourquoi ne voudrait-elle pas prendre ma place?
Je lui ai donc dédié mon trône, en ayant l'intention d'en parler au reste du groupe lors de la prochiane rencontre, et ainsi .... je lui lègue tout la charge et la pression qui me pesait sur le dos! Pour elle, ce poste c'est rien! Ça lui a même fait du bien elle aussi, parce qu'elle ne se trouvait pas assez engagé au projet.
Je me suis donc offert de la seconder et d'avoir le rôle de secrétaire. Je me sens à l'aise avec la prise de notes et d'exécuter des compte rendu des rencontres. Cela me plait BEAUCOUP plus qu'être leader et à avoir à prendre toutes les décisions!!!!

Donc la morale de cette histoire est .... Demandez, recever et .... souriez le coeur léger! :)

Définir ses vouloirs, c'est n'est finalement pas si compliqué!

Discussion accordée!

Il était bien certain qu’avec un commentaire comme celui de mercredi passé, j’allais en réentendre parler par ceux qui se sentaient concernés.

Au moment de la rédaction, j’étais bien certaine de ce que j’écrivais. Sûre de moi sur toute la ligne, franche et directe dans mes propos, je n’ai pas hésité une seconde à publier ce message. Ce n’est que quelques minutes plus tard, lorsque c’était officiellement diffuser sur mon blog et accessible à tous, que je me suis tout d’un coup mise à douter, nerveuse et plus du tout sûre de moi-même. Est-ce que je suis allée trop loin? Est-ce que j’ai réellement exprimé mes besoins? Qu’est ce que j’ai fait? Est-ce que ça va avoir une influence sur mes résultats scolaires? Qu’est ce qu’ils vont penser de moi, Caroline Laroche?

En bout de ligne, je n’avais pas à être nerveuse. Tout ce que j’avais écrit était vrai et c’était ce que je pensais au fond de moi. Encore aujourd’hui, après une semaine entière de réflexion, de va et vient dans ma caboche, ces propos m’appartiennent toujours. Donc … je n’avais pas à m’inquiéter, j’avais juste à me faire confiance et à faire confiance aux autres.

Faire confiance … confiance en moi …. confiance en la vie. Je n’avais vraiment pas à douter de mes propos en écrivant ce texte, car j’ai touché bien plus de points et de personnes que je le croyais. Mon but était loin d’être la porte-parole du groupe, mais cela a fait comme si. Mes propos étais en mon nom et selon mes « ressentis » par rapport au cours, ni plus ni moins. Ce n’était qu’un commentaire totalement personnel.
Mais à ma grande surprise, beaucoup d’étudiants de mon entourage ont rapidement réagi à mes propos écrits. Plusieurs m’ont partagé leur opinion qui tournait autour de celle que j’avais exprimée en ce merveilleux jour de tempête. Je n’étais donc pas seule à penser ainsi!? Y’a-t-il vraiment un problème dans le fonctionnement de ce cours? … mmm …. Est-ce que je devrais vraiment me poser la question?

J’ai finalement pu savoir ce qu’en pensait les professeurs … leurs réaction, leurs commentaires, leurs intentions, et …. encore plus! Je n’avais pas l’intention de me réexpliquer une deuxième fois devant eux, je voulais savoir ce que EUX en pensait. Notre discussion fût brève, mais concluante pour ce qui est de ma part. Je ne suis sentie écoutée personnellement, ça, y’a pas de doute. Mais en tant que collectivité, je n’ai pas ressenti la même attention. Michel et Alain étaient là pour m’aider, MOI … en tant que personne, en tant qu’individu, en tant qu’étudiante de leur groupe, en tant que Caroline Laroche. Mais je ne me suis pas sentie écoutée en tant que problème de l'ensemble du groupe.
Comme j’ai dit précédemment, plusieurs personnes se sentaient engagées à travers mes propos. Pourquoi ne pas avoir trouver une solution collective? Pourquoi ne pas avoir régler le problème tout ensemble? Pourquoi ne pas essayer avoir réunir le groupe pour connaître l’opinion de chacun sur le fonctionnement du cours?

Cette mini-révolte m’a aidé à comprendre des choses, mais surtout a réglé mon inconfort face au cours. J’y suis arrivée en agissant et en allant vers ce que j’avais besoin … des explications. Je n’ai pas l’habitude de pousser aussi loin pour simplement comprendre le fonctionnement et la nécessité d’un cours. Mais, je crois que si j’ai agi ainsi, c’est qu’il était nécessaire de le faire ainsi. Le but du cours n’était vraiment pas clair! Est-ce que acceptable que l’essence d’un cours soit autant nébuleuse? Est-ce normal d’être écouter et comprise qu’en agissant de la sorte? Avons-nous besoin de pousser trop loin pour savoir et comprendre?

Personnellement, j’ai agi, donc j’ai compris. Mais les autres qui sont dans la même situation que j’étais et qui n’agissent pas, par gêne ou crainte, qu’adviendra t-il d’eux? Ils sont inconfortables, ils n’osent pas, ils ne parlent pas, ils endurent, ils ne s’expriment qu’avec leurs collèges proches et ils réussissent le cours sans avoir dit un mot … sans avoir changer … sans avoir évolué! N’est-ce pas la mission du cours? Est ce que le rôle du prof d’offrir son aide? Ou bien, est ce que le rôle de l’élève responsable d’aller chercher de l’aide lorsque qu’il lui faut?

Pour l’instant, je ne crois que la situation va faire avancer les choses. JE me suis exprimée, J’ai été écouté, NOUS avons a discuté, J’ai conclu, J’ai modifié MA mentalité …. MOI, NOUS, MOI!!! Tout cela … toutes nos explications restent entre nous. À quoi ont-elles servi si elles n’ont qu’aider qu’une seule personne ….

J’espère qu’ils n’espèrent pas que je fasse passer le message à toute la classe!!?! Désolé, mais je n’ai pas l’intention de faire un speech sur ses vouloirs et ses désirs devant tout le monde! C’est loin d’être dans ma liste de mes vouloirs pour ce cours! ;)

Avec le texte de la semaine dernière, mes intentions n’étaient pas de changer le fonctionnement du cours, mais de mieux le comprendre personnellement et de réussir à bien m’intégrer au reste du groupe … mieux m’approprier le projet collectif. Si mon texte a touché autant de personnes à la fois, c’est que tous ses gens on le même désir que moi, celui de comprendre. J’ai compris au fil du temps, avec ma tête, mes réflexions, celles des autres étudiants, les commentiares des profs, le commentaire d'Annie, mais eux qui n'ont pas eu toutes ses informations, ont-ils compris quelque chose?

Je ne crois pas que c’est la discussion que j’ai eu avec les profs qui m’a fait le plus comprendre ce que je réalise maintenant. C’est le temps et la réaction des autres élèves qui m’en a appris et qui m’en a dit. Le temps de prendre du recul et de repenser à tout ça, le temps de réflexhir et de faire réfléchir les autres. Le temps de repenser à ma tâche dans ce projet et celles des autres … repenser à mes vouloirs …. repenser à mon désir … repenser à mes agirs ... repenser à mes objectifs … repenser à l’énergie que je souhaite investir dans ce cours … repenser à mes apprentissage en tant que personne et non en tant qu’étudiante.

Je continue à penser que ce n’est le cadre pédagogique que je dois apprendre à vivre avec moi-même et avec les autres. Je trouve cela banal de considérer mes vouloirs dans ce cours comme des défis personnels. Mais si c’est cela la volonté du cours, je suis prête à concentrer mes énergies ainsi. Si c’est mon devoir de bien vivre, bien… il sera vite fait et bien fait!

Voilà la suite de mes « ressentis » face au cours. Ce n’est pas une conclusion, loin de là, ce n’est qu’un suivi … une évolution, pour mieux dire, de ma première idée.

mercredi 13 février 2008

??? Mission du cours ???

13 février 2008, 07h45

- Chauffeur de la 23 -Ya pas de cours ce matin au cégep
- Moi- Quoi?
- Chauffeur de la 23 - Ya pas de cours ce matin au cégep
- Moi- Euh … Ya pas de cours au cégep?! …. Ya pas de cours au cégep, ce matin!!!
- YA PAS DE COURS AU CÉGEP AUJOURD’HUI!

En revenant à la maison, le sourire m’est soudainement réapparu au visage. Je me sens maintenant libre de faire de cette journée ce que je veux, ce que je souhaite, ce que j’en ai envie, c'est-à-dire … réaliser des projets personnels qui m’apportent quelque chose, qui me font grandir.

Une charge … une pression … une masse a instantanément disparue. De retour à la maison, je n’ai clairement plus l’impression d’avoir le poids de cette longue journée qui s’annonçait sur le dos. Pas de discussions qui mènent à rien, pas « d’obstinage » à plus en finir, pas de « bon … ben …. qu’est ce que l’on fait? », pas d’impression de perdre son temps, pas de bombe d’énergie négative, pas de pression, … juste un sourire au visage durant toute la journée. Juste assez de temps pour avancer mes projets des autres cours … juste assez pour faire quelque chose de concret de ma journée … juste assez pour apprendre quelque chose de moi … juste assez pour vivre!

Je ne dis pas tout ça pour rien. Honnêtement, en tant qu’étudiante motivée et organisée, je ne me sens pas confortable et à l’aise dans ce cours du mercredi. Je ne me sens pas à ma place du tout. Vous ne pouvez pas savoir à quel point j’ai hâte d’apprendre quelque chose de concret. Depuis le début de ce cours, il y a quelques questions qui me trottent dans la tête. Les réponses sont peut-être bien évidentes pour certains, mais pour ma part, je ne suis pas ou … je ne suis plus capable d’y répondre.

  • Que sommes-nous supposés faire dans ce cours?
  • Que devons nous apprendre à travers tout ça?
  • Quelle est le but de ce projet?
  • Qu’est ce que ce projet est supposé nous apporter collectivement et personnellement?
  • Où est rendue la matière du cours?
  • Où sont rendus les longs discours d’Alain sur l’histoire de l’Art?
  • Où sont rendues les questions philosophiques de Michel qui nous faisaient réfléchir?
  • Est-ce que c’est normal de s’interroger sur l’essence du cours?

Franchement, je ne comprends plus rien. Je suis à l’école au niveau collégial pour apprendre quelque chose … quelque chose de concret … quelque chose de technique … quelque chose qui pourrait me faire grandir. Je suis là pour travailler de mes mains. Je suis là pour faire quelque chose de ma tête. Je suis là pour en apprendre et ça par quelqu’un qui en sait plus que moi. Est-ce que c’est trop demandé? Est-ce que pour les profs, c’est faisable de transmettre son savoir aux élèves? Les profs n’ont-ils pas plus de bagage de vie que nous? N’ont-ils pas plus d’années d’études? N’ont-ils pas plus de trucs dans la caboche? Franchement … est ce que je me trompe si je dis que OUI?!

Ce n’est pas normal que la mission du cours soit que l’élève doit en apprendre au prof. Ce n’est pas normal que dès le premier travail, l’élève impression le prof. Ce n’est pas normal qu’après 3 ans dans le système du Cégep, qu’il n’y ait pas grand chose qui m’ait impressionné!!

Alors, pourquoi les profs ne veulent-ils pas nous en apprendre plus? Pourquoi n’ont-ils pas avoir le plaisir d’en partager avec nous? POURQUOI? Pourquoi avoir la drôle impression de n’avoir rien … de sortir du cours vide … complètement épuisée … sans aucune motivation à revenir le prochain cours? Pourquoi ne pas en avoir appris? Pourquoi l’idée de perte de temps me vient en tête lorsque je pense à ce cours? Pourquoi l’impression d’arrêter de vivre, alors que je suis supposée d’apprendre et de grandir? Les professeurs n’ont-ils pas un p’tit quelque chose qui vient du fond d’eux-mêmes à nous partager, comme il nous le demande de faire constamment? Un p’tit quelque chose d’intéressant … de constructif … de tangible … de réel … de vrai … de plus que nous!

Cet idée, supposément génial, de lier plusieurs cours ensembles ne peut pas changer le monde de l’enseignement. Nous sommes à l’école pour apprendre des professeurs, pour leur en tirer quelque chose! Ils sont là pour nous en montrer … pour nous en partager … pour nous surprendre … pour nous impressionner! Ils sont là en tant que modèle, en tant que guide, en tant que tuteur … en tant que PROFESSEUR.

Quelques définitions tirées du LAROUSSE :

  • Professeur n.m. Personne qui enseigne une matière, une discipline précise.
  • Enseigner v.t. 1.Faire acquérir la connaissance ou la pratique de (une science, un art, etc.). 2. Apprendre, inculquer, montrer.
  • Apprendre v.t. 1. Acquérir la connaissance, la pratique de. 2. Faire acquérir une connaissance, la pratique de; communiquer un savoir.
  • Savoir n.m. Ensemble des connaissances acquises par l’étude.

Malheureusement, jusqu’à maintenant dans ce cours, si je me fis aux définitions précédentes, les professeurs ont échoué leur mission. Pour quelles raisons la nient-ils volontairement? Est-elle si dure à porter?

De ce fait, dans ce projet, nous sommes complètement laissés à nous-mêmes. C’est bien d’avoir un peu d’autonomie, mais là c’est trop! Nous nous tenons fort en tant que groupe, on s’en apprendre entre nous, voilà un bon point dans tout ça, mais … nous en voulons plus. Nous sommes tout de même en train de suivre deux cours, deux cours qui pourraient bien plus enrichissants et intéressants que nos simples blablas d’inexpérimentés. On veut apprendre, il me semble que ce n’est pas trop demandé?

Voilà comment je me sens dans ce projet qui me rejoint sous aucun point. Si les professeurs ne veulent pas nous en apprendre, nous faire grandir … si le groupe n’est pas chargé de cette mission … si JE ne suis pas chargé de cette mission … je ne vois pas qui pourrait m’en apprendre! La mission de ce cours est-elle que chacun prenne la responsabilité de s’en apprendre, de se faire grandir à travers le projet?

Aujourd’hui, je vais vivre, je vais m’en apprendre, je vais me faire grandir. C’est ma mission personnelle de ma vie entière et je crois que c’est celle de tout le monde qui a la volonté d’apprendre, de savoir, de vivre … toujours plus. Je n’ai pas besoin d’un prof pour m’apprendre à vivre, ça, s’était la mission de mes parents. J’ai besoin d’un prof pour enrichir ma culture personnelle, pour apporter un plus à ma vie, pour remplir ma caboche de savoir-faire et non, de savoir vivre! Voilà, je n’ai maintenant plus rien à dire pour l’instant, mais j’en ai beaucoup à apprendre … à vous de me comprendre.

dimanche 10 février 2008

Deuxième réunion

J'ai trouvé notre deuxième réunion très enrichissante. En redivisant la classe en sous-groupe, la communication est beaucoup plus facile. Être sous forme de petits groupes, nous permet d'être plus à l'aise, s'exprimer et d'être plus facilement et rapidement à l'écoute des besoins des autres.
C'était difficile au tout début de motiver la troupe, mais après quelques explications et mises au point ... l'équipe s'est uni et s'est mises à bien fonctionner.

Beaucoup d'idées intéressantes et variées ont été émises durant cette rencontre. J'ai adoré l'ambiance de travail et l'esprit d'équipe de notre groupe. Tous les membres de l'équipe étaient respectueux envers les autres et leurs idées, parfois bien différentes de les leur.

En tant qu'équipe dédié au TABLEAU, nous avons décidé de prendre en charge l'intallation globale du projet. Notre mission est de faire revivre le tableau de Bosh dans l'espace qui nous est offert.

Certaines contraintes nous poussent à relever le défi. Nous devons créer un environnement totalement dans l'esprit de Bosh:
  • aucun budget monétaire nous a été permis,
  • un espace restreint et déterminé a été choisi pour le projet,
  • deux prises de courrant est à notre disposition,
  • le spectateur doit pouvoir circuler librement dans l'oeuvre,
  • l'ambiance sonore ne doit pas déranger les classes de cours tout autour.

À cause de ses dernières contraintes, nous avons conclu de faire un décor très simple et épuré. L'idée d'utiliser des objets recyclés pour créer les éléments de l'installation a été gardé. En plus de régler le cas du budget absent, l'idée crée un lien direct et intéressant avec le monde d'aujourd'hui où le recyclage est omniprésent.

Notre misson principale est de faire revivre les éléments principaux de chacun des tableaux du trypique de Bosh dans un milieu donné. Nous devons aussi intégrer de façon intelligente et fluide les différents tableaux qui seront réalisés par le reste de la classe. L'ambiance visuelle est très important dans une oeuvre totale, et ainsi, dans notre projet de groupe.

Voilà l'idée qui a conclu notre rencontre.

mercredi 6 février 2008

Éléments de décor

Élément de décor:
décor inventé, objets réinventés, = pas stéréotype, matière recyclé, ambiance de Bosch, esprit abstrait des éléments, créé des ambiances par la lumière et le son.

Mots clés de chacun des différents tableaux du tryptique:

PARADIS, le monde sain:
  • fontaine
  • eau
  • végétal (symbole du fruit, représentation de l'arbre, des plantes)
  • Esprit serein, ambiance calme
  • terrain épuré

RÉALITÉ, le monde réel:

  • importance de l'être humain
  • présence animal
  • présence végétal
  • eau
  • chaos cohérent

ENFER, le monde malsain:

  • chaos total
  • thème de la mort
  • bêtes fictives
  • souffrance
  • ambiance chaude VS froide
  • Esprit de bruit